dimanche 1 août 2010

Je suis obligée de regarder ta photo pour pleurer toutes les larmes de mon corps

Je suis trop triste, trop triste que tu m’aies pas écrit, trop triste que tu me donnes pas de tes nouvelles, que t’en aies rien à foutre de ma gueule

C’est comme si j’expiais mes péchés, j’expiais mon péché d’avoir fait attention à toi, de m’être laissée aller sur un coup de tête

J’ai encore tout foiré comme d’hab

Ma tête et mes idées partaient très vite, très très loin, j’étais dans les nuages, je touchais les étoiles avec mes doigts, je reniflais l’odeur de l’espace, je sentais la grandeur des choses et ma vie avait peu d’importance, dans le tout mystique que formait ma présence avec ta présence

J’ai juste tout foiré, je m’en veux trop de m’être donnée trop vite, de t’avoir laissé penser trop vite que je tenais à toi

Je crois que je t’ai fait peur, et j’ai l’impression que je peux n’en vouloir qu’à moi-même

Et c’est pour ça que je souffre, que j’ai envie d’avoir mal, de crever mes yeux, de péter ma gueule, de voir le sang couler partout, colorer les murs, contaminer et souiller mon espace

J’aurai jamais dû rencontrer quelqu’un qui me fasse autant rire, je trouve ça nul…

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